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Dézinguer clichés et préjugés sur la chasse

La gallinette cendrée, le bon et le mauvais chasseur, ce pourrait presqu’être une fable de La Fontaine mais c’est bien sûr le sketch devenu culte des Inconnus dans les années 90, qui a fait rire la France entière en prenant pour cible, facile il faut le reconnaître, le chasseur bourru, aviné et pas monté très fin, pour reprendre là encore un classique de Bidart sur la pêche et la drague de beauf !

Oui la chasse est un terreau fertile pour alimenter les clichés et les préjugés de tous ses détracteurs... c’est de bonne guerre !

A nous qui souhaitons défendre une autre vision de la chasse de démonter les clichés et les préjugés qui nous collent aux bottes ! 

Les chasseurs sont tous des rustres qui tirent sur tout ce qui bouge.

L'image du sexagénaire bedonnant en chemise à carreaux brandissant son fusil comme une arme de destruction massive est un des plus grossiers clichés. La chasse moderne est très strictement réglementée, que ce soit en termes de prélèvements, tous régis par un suivi scientifique des populations, ou par les règles de sécurité à respecter. Les chasseurs sont heureusement dans une très grande proportion des amoureux de la nature, passionnés, respectueux de l'environnement et de la biodiversité qu’ils ont à cœur de protéger et dont ils ont d’ailleurs intérêt à ce qu’elle se porte le mieux possible. Donc, non, tous les chasseurs ne sont pas des Rambo prêts à déclencher une guerre ! 

La chasse est réservée aux hommes

Une idée colportée par des générations de machos… que ne saurait-on recommander à ces chasseurs surtestostéronés de se plonger dans les récits préhistoriques rapportant le rôles femmes dans la pratique tactique de la chasse à travers le monde et de ces sociétés matriarcales où les femmes hiérarchiquement supérieures sont tout à fait aptes à se nourrir de leur chasse. Aujourd’hui, même si elles restent minoritaires en nombre (environ 3% des chasseurs) elles ne sont pour autant en rien moins légitimes que les hommes à pratiquer, à partager et à exprimer leur passion. Il suffit de le voir sur les réseaux sociaux et sur nos dernières vidéos avec Maelynehunt, Cam_chasseresse, Quivaalachasse, instachasseresse... à noter qu’elles se démarquent- et excellent- dans le domaine en apportant une certaine finesse ! 😉 

La chasse n'est donc pas genrée non plus !

Les chasseurs aiment seulement tuer des animaux

Si chasser implique de prélever des animaux et donc de les tuer, cela ne signifie pas pour autant que c’est l’acte qui compte le plus. La mort de l’animal est la finalité d’une traque, d’une approche, d’un affût, ce qui est le plus important dans la chasse, c’est la quête de l’animal. Comprendre son environnement et s’y attribuer une place en tant qu’être vivant c’est aussi tisser ce lien avec la nature. Et vouloir la préserver, c’est aussi intervenir quand cela peut lui être bénéfique : en régulant les populations pour réparer des déséquilibres -largement dûs, il est vrai aux activités humaines-, mais aussi en plantant des haies pour recréer des puits de biodiversité, en luttant contre les espèces invasives…en répertoriant sur le terrain les effectifs, en alertant sur de possibles maladies…  

Donc, gardons à l'esprit que le chasseur, certes, tue des animaux mais qu’il est avant tout un fervent protecteur de la biodiversité ! 

La chasse n'est qu'une excuse pour se souler

Ah, le cliché du chasseur qui picole, couperosé avec un nez comme un gyrophare... Soyons clairs, la chasse nécessite patience, concentration et sobriété. La consommation d'alcool est interdite pendant la chasse, car elle peut mettre en danger la sécurité des chasseurs et de ceux qui les entourent. Minoritaires, les comportements dangereux sont, comme sur la route ou ailleurs, inacceptables, et bien entendu sévèrement sanctionnés. Aucune indulgence.

Donc, si vous vous attendiez à une chasse style rave party alcoolisée en forêt, vous risquez d'être déçu. La seule "ivresse" que les chasseurs recherchent est celle de la nature et de l'expérience de chasse elle-même. 

Les chasseurs ne se soucient que d’exhiber leurs trophées

Il est vrai que certains chasseurs se concentrent sur la recherche de trophées, mais ce n'est pas une généralité.  

Alors, ne vous laissez pas tromper par les images de chasseurs affichant fièrement leurs trophées sur les réseaux sociaux. Ce sont bien évidemment ceux-là qui sont les plus visibles puisqu’ils aiment s’exhiber sur les réseaux sociaux ! Mais derrière ces photos souvent choquantes, qui véhiculent une mauvaise image de la chasse, il y a une grande majorité de chasseurs qui pratiquent leur passion dans l’ombre et n’ont nullement besoin de se mettre en avant, ni de vanter un quelconque exploit. C’est à tous ceux-là que nous nous adressons, à celles et ceux qui partagent leurs récits de chasse à l’aune de leurs émotions, sans se focaliser sur le poids d’un sanglier ou le nombre de cors d’un cerf. 

Donc pour couper court à tous ces préjugés de guerriers en treillis alcoolisés tirant sans distinction sur tout ce qui bouge, nous opposons une communauté de chasseurs conscients de leur responsabilité, sachant ré-évaluer en permanence la pertinence des prélèvements en fonction des territoires et des différents écosystèmes, souhaitant agir pour participer à la préservation de la biodiversité. Et si vous souhaitez en apprendre davantage sur la chasse, nous sommes là pour vous accueillir et vous faire découvrir notre mode de vie ! 

Sur Tuchassou, nous proposons aussi des accès à des journées découverte de la chasse 👉 les offres à découvrir sans arme 

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